miércoles, 2 de diciembre de 2015

7 jours sur la planète: un média « pas comme les autres »


"7 jours sur la planète", c’est un journal hebdomadaire de la rédaction de TV5MONDE qui permet d'apprendre le français tout en s'informant sur l'état du monde.

Présenté par Valérie Tibet ou Caroline Gosse, ce magazine de 26 minutes, sous-titré en français, revient sur les événements majeurs d’une semaine d’actualité dans le monde.

C'est le programme phare de TV5 Monde pour apprendre le français.

Lancé il y a cinq ans, ce rendez-vous d'actualité hebdomadaire est un véritable programme de télévision faisant le tour de l'actualité de la semaine, rythmé par une dizaine de reportages, trois de ces reportages sont déclinés en fiches pédagogiques pour l'enseignant et l'élève : transcription du reportage, exercices, corrigés...

Le site de 7 jours sur la planète s’adresse à ceux qui veulent perfectionner le français et qui ont comme langue seconde le français.

Un des atouts de TV5MONDE consiste justement, me semble-t-il, à plonger l’apprenant dans de l’authentique avec tout ce que cela comporte de difficultés inhérentes à la communication : recherche de vocabulaire, bruits extérieurs, accents régionaux, débit « non trié sur le volet », articulations variables en fonction des locuteurs…etc.

L’aspect le plus positif est que j’ai découvert des changements dans ma vie quotidienne. Maintenant, je suis capable de mieux comprendre les programmes français à la télé, j’ai appris de nouveaux mots, donc mon vocabulaire est vraiment « étendu ». Je le suis depuis quatre ans.

La clé de la réussite pour bien apprendre le français : ne pas avoir peur de ne pas comprendre, avoir le courage de chercher ce qu’on est capable de découvrir et de construire à partir de l’explicite et du connu, en s’appuyant sur ce qui ne pose pas de problème.

On peut conclure que ce web est un outil très utile pour améliorer la capacité d’écoute.

Je vous conseille vivement de le tester. Vous découvrirez alors un éventail de documents télévisuels d’actualité, riches en contenus historiques, sociologiques, géographiques, linguistiques, culturels, etc.


Alors, à vos souris !

Agustín Felices Sa
Gr. 210 - Francés

miércoles, 11 de febrero de 2015

Il y a 70 ans, le camp d'Auschwitz libéré des nazis

Auschwitz

Témoignages de deux survivants.


Le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne, incarne la mémoire de ce que fut la barbarie nazie. Le 27 janvier 1945, l'armée soviétique arrive aux portes du camp mais les nazis sont déjà en fuite, emportant avec eux des dizaines de milliers de prisonniers dans une marche mortelle. En cinq ans, plus d'un million de personnes, la plupart juives, sont mortes dans ce camp.

Ginette Kolinka : "Je me faisais la plus petite possible, tellement j'avais peur"


70 ans après, il reste quelques dizaines de survivants parmi lesquels Ginette Kolinka. Elle avait 19 ans quand elle a été déportée avec sa famille. A près de 90 ans, elle est retournée sur place et raconte ce qu'elle a vécu.
Ginette Kolinka avait 19 ans quand elle a été déportée au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, près de Cracovie en Pologne. Elle était juive athée. Sa famille avait été dénoncée alors qu'elle était réfugiée à Avignon. A leur arrivée en avril 1944, son père qui avait 61 ans et son petit frère de 12 ans ont été immédiatement envoyés vers la chambre à gaz. Quand l'Armée rouge a libéré le camp le 27 janvier 1945, il ne restait que 8.000 déportés sur les 1,6 million de personnes envoyées à Auschwitz-Birkenau. Ginette Kolinka sera transferée peu avant vers un autre camp dans ce que l'on a appelé les "Marches de la mort". ?En tout, 75.000 juifs français ont  été déportés vers des camps d'extermination, 2.500 seulement sont revenus en 1945.

70 ans après la libération, Ginette Kolinka, matricule 78599, est retournée sur place avec Pascal Delannoy et Jean-Luc Grzeskowiak de France Info. A près de 90 ans, elle fait partie des quelques dizaines de survivants encore en vie. Elle raconte son arrivée dans le camp d'Auschwitz-Birkenau, la séparation d'avec son père et son petit frère et sa découverte des fours crématoires qu'elle prend alors pour des usines. Elle explique ne pas y avoir cru au départ. Ginette Kolinka pense d'ailleurs que "si quelqu'un vient ici tout seul sans personne qui lui explique comment c'était, et bien il peut se dire 'ces juifs, ils racontent des blagues, ils veulent toujours se faire plaindre'".

"Je me faisais le plus petit possible, tellement j'avais peur qu'on me repère"


Elle raconte "l'enfer" qu'elle a vécu, le travail dans le camp à faire des routes, qu'elle "se faisait le plus petit possible, tellement j'avais peur qu'on me repère, qu'on me cogne. Mon cerveau était vide, vide, vide, vide. Il n'était pas capable de réfléchir, pas capable de penser." "La sélection était là sur nos têtes tout le temps, nuit et jour on pouvait venir nous chercher." Les Allemands "considéraient que si on avait quoi que ce soit, on n'était pas capables de travailler. Et on ne nourrit pas des gens qui sont pas capables de travailler, alors c'est la chambre à gaz".
Que va ou doit devenir d'Auschwitz-Birkenau ? Ginette Kolinka estime que "pour l'instant, il y a encore quelques déportés, il y a encore les enfants cachés qui peuvent parler, il y a aussi les enfants de prisonniers de guerre qui ont été épargnés, cela peuvent encore parler quand nous ne serons plus là, mais après?". "Il y aura les guides que l'on a formés mais après, quand ces guides qui nous ont entendus et qui répètent ce que l'on a dit ne seront plus là non plus, qu'est-ce que ça deviendra. Je ne sais pas ? Je ne sais pas, je ne sais pas", conclut-elle.
   
   
Ginette Kolinka

Le survivant Kazimierz Albin, porte-parole de tous les prisonniers.


Trois cents survivants vont participer à ces cérémonies. Parmi eux, trois rescapés du camp vont prendre la parole. L'un d'eux s'appelle Kazimierz Albin.
Enfermé dans un wagon avec 727 autres prisonniers politiques à Tarnow, dans le sud de la Pologne, Kazimierz Albin pense qu'il va être envoyé aux travaux forcés en Allemagne. En arrivant à Auschwitz, près de Cracovie, le 14 juin 1940, il n'oubliera jamais les premiers mots du commandant SS : « En tant qu'ennemis du IIIe Reich, les Juifs n'ont pas le droit de vivre ici plus de deux semaines, les prêtres un mois et les jeunes en bonne santé trois mois. »
Agé de 17 ans, Albin est tatoué du n°118. Les premières semaines à Auschwitz, les prisonniers sont forcés à agrandir le camp en construisant un étage supplémentaire aux baraques existantes. Dès cet instant, les premiers prisonniers sont assassinés : « Si quelqu'un trébuchait avec une brouette remplie de terre qu'il fallait faire rouler sur des petites planches étroites ou bien qu'il n'avait pas la force de travailler en courant, il était tué. »
Cuisinier pour les brigades SS pendant trois ans, Kazimierz Albin entreprend néanmoins de s'évader en février 1943, en plein hiver, avec un groupe de six personnes. Après avoir franchi discrètement les barbelés, il lui reste à traverser en sous-vêtements la rivière Sola. « Au milieu de la Sola, j'ai entendu la sirène d'alarme et à cet instant-là je me suis rendu compte de tout ce que j'avais vécu. C'est comme si c'était un autre monde, comme si je venais de me réveiller d'un rêve. »
Kazimierz Albin fait partie des 144 prisonniers ayant réussi à s'évader d'Auschwitz sur les 802 tentatives. De retour sur les lieux, 70 ans après la libération du camp, c'est lui qui fera le discours au nom de tous les prisonniers.

Kazimierz Albin


Sources : Radio France International et France Info.

Alumno: Agustín Felices Sa
GR. 209  Francés  1º Nivel Avanzado

   

viernes, 16 de enero de 2015

Attentat contre Charlie Hebdo

Après l'attentat contre « Charlie Hebdo », stupeur et rassemblements de solidarité. Quatre figures de l'hebdo satirique sont mortes.

Cabu, Charb, Tignous et Wolinski, quatre figures de Charlie Hebdo ont été tués mercredi 7 janvier 2015. Tous ont marqué l'histoire du dessin de presse français.


Quatre grandes figures du dessin de presse ont été tuées 
lors de l'attentat contre l'hebdo satirique Charlie Hebdo

Quatre figures de l'hebdomadaire satirique sont mortes dans l'attentat contre Charlie Hebdo qui a fait 12 morts dans le 11e arrondissement de Paris. L'avocat de Charlie Hebdo a annoncé la mort des quatre dessinateurs emblématiques Cabu, Charb, Tignous et Wolinski.

Stéphane Charbonnier, dit "Charb", directeur de la publication a succombé à ses blessures après l'attaque, alors qu'il était sous protection policière. L'un des policiers chargé de le protéger a été tué.

Stéphane Charbonnier, alias "Charb", dessinateur satirique et 
directeur de la publication de Charlie Hebdo, touché dans l'attaque

Charb est tombé amoureux du dessin à 11 ans, quand il découvre un dessin de Cabu. A l'époque, il vit à Pontoise, avec son père, technicien aux PTT, et sa mère, secrétaire auprès d'un huissier de justice. Et c'est comme cela qu'il découvre le dessin de presse.

En 1992, il rejoint ce Cabu qu'il admirait tant, avec qui il formera le nouveau Charlie Hebdo, dont il deviendra le directeur de la publication en mai 2009. Il a aussi travaillé pour d'autres journaux : L'Echo des savanes, Télérama, Fluide glacial et l'Humanité. Charb avait publié en septembre 2013 la BD La Vie de Mahomet. La sortie de cette bande dessinée avait créé la polémique. 

La vie de Mahomet, BD satirique de Charb et Zineb
Charb avait d'ailleurs réagit, face à cette polémique. Lors de l'émission "Tout et son contraire" de Philippe Vandel, sur France Info, il disait avoir rencontré des "extrémistes musulmans".

Jean Cabut, dit "Cabu", célèbre dessinateur de l'hebdomadaire, fait lui aussi partie des 12 victimes de l'attaque. Il avait 77 ans. Cabu est originaire de Chalons-en-Champagne, où il est né, en 1938. Lui aussi commence à dessiner très jeune. A 14 ans, il fait ses premiers croquis pour l'Union de Reims. La vingtaine, il entre à Hara-Kiri. C'était en 1960.

Jean Cabut, dit "Cabu"

A 30 ans, il décide de devenir reporter-dessinateur, ce qui fera de lui l'un des piliers deCharlie Hebdo. Sur France Info, Cabu expliquait son rôle dans le dessin de presse. C'était au micro de Jean-Christophe Ogier.

A la fin des années 1970, il se fait aussi connaître grâce à l'émission Récré A2, pour laquelle il signe le générique. Cabu était aussi le père du chanteur-guitariste Mano Solo (Emmanuel Cabut). Cabu se disait écologiste. Il se disait antimilitariste, libertaire et démocrate. Sa plume ne quittera plus l'hebdomadaire.

Bernard Verlhac, dit "Tignous", a été tué ce mercredi dans la fusillade de Charlie Hebdo. Il avait 58 ans. Lui aussi, est tombé amoureux du dessin de presse, il y a plus 30 ans. Il commence dans la BD, dans l'illustration, mais il se fait vraiment connaître dans le milieu du dessin den publiant dans L'Idiot International, puis il rejoint La Grosse Bertha, titre de presse pour lequel Cabu a lui aussi collaboré. 

Bernard Verlhac, alias Tignous, tué dans l'attaque
Tignous a aussi beaucoup dessiné pour L'Evénement du Jeudi. En plus de Charlie Hebdo, il collaborait, comme Charb, avec Télérama, Fluide Glacial. Il travaillait aussi pour L'Express, VSD, Marianne ou L'Humanité.

Georges Wolinski, autre grande figure de Charlie Hebdo, est mort dans la fusillade qui a eu lieu dans les locaux de l'hebdomadaire. Il avait 80 ans. Lui était en 1934, hors du sol français, à Tunis. Ses proches, ceux qui le cotoyaient au quotidien le décrivaient, avec humour, comme un "obsédé textuel". Dans sa jeunesse, il préférait "mater ses petites camarades et dessiner" plutôt que "réviser".

Dès le lycée, il se passionne pour le dessin. Il illustre d'ailleurs le journal de son lycée, Le Potache Libéré. Dès son retour du service militaire, en Algérie, il propose ses illustrations àHara-Kiri. C'était en 1961. Puis il gagne en renommée : Wolinski travaille ses dessins, épure ses traits, affine son style, imprime sa marque et son caractère. 

Georges Wolinski, célèbre dessinateur de Charlie Hebdo

Dès 1968, il multiplie ses collaborations et décuple son engagement : il travaille pour le journal révolutionnaire Action, pour L'Enragé, il prend part à la fondation Hara-Kiri Hebdo, qui deviendra Charlie Hebdo. Il devient rédacteur en chef de Charlie Mensuel en 1970. Plus tard, il travaille pour L'Humanité, pour Le Nouvel Observateur, le Journal du Dimanche, Paris Match, pour le nouveau Charlie Hebdo.

Son style, sa patte, la "marque Wolinski" ? "Dessiner la société, en regardant sous la couette". Il y a un peu plus de deux ans, il fêtait, lors d'une exposition à la BNF, ses 50 ans de dessin.

Charlie Hebdo est un journal hebdomadaire satirique français. Largement illustré, il est fait de multiples chroniques et pratique de temps en temps le journalisme d'investigation en publiant des reportages à l'étranger ou sur des domaines comme les sectes, l'extrême droite, le catholicisme, l'islamisme, le judaïsme, la politique, la culture, etc.

À 2006, Charlie Hebdo publie une série de caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten. La semaine précédente, ces dessins avaient déclenché des protestations dans des pays à majorité musulmane après que des imams danois y avaient fait campagne contre elles. Certains voient dans cette démarche, une tentative d'augmenter l'autocensure pratiquée par des pays européens à propos de l'islam. Des organisations musulmanes françaises comme le Conseil français du culte musulman, ont demandé l'interdiction du numéro, qui contient également des caricatures de Mahomet dessinées par les collaborateurs réguliers du journal. Cette demande n'a pas abouti à cause d'un vice de procédure. Le président de la République, Jacques Chirac condamne par la suite ces « provocations manifestes ».

Le siège de Charli Hebdo était menacé d’attentats depuis longtemps.


Sources :
http://fr.wikipedia.org/
http://www.franceinfo.fr/

Agustín Felices Sa
Francés - Nivel Avanzado 1º
Gr. 209 -- 07/01/2015